Les aides financières pour la rénovation énergétique du logement

La volonté de limiter les émissions de gaz à effet de serre et le solde des approvisionnements énergétiques sont les deux éléments qui ont conduit à proposer des aides pour la rénovation énergétique de l’habitat. Elles permettront aussi à de nombreuses personnes d’engager des travaux couteux qui n’auraient pas pu être menés à bien sans ces subventions.

Par la rédaction

Pourquoi engager la rénovation énergétique de sa résidence ?


La baisse de la facture énergétique passe par des solutions souvent simples : isolation des toitures, des murs et pose de doubles vitrages. D’autres options existent comme la rénovation du système de chauffage avec des chaudières plus efficaces, des pompes à chaleur, et des systèmes de régulation thermique intelligents.

Les économies sur le poste de la consommation énergétique ne sont pas la seule raison : pour les propriétaires, un logement convenablement isolé et chauffé va augmenter la valeur du bien. En effet, pour la vente d’un logement, la consommation énergétique (en kWh/m2) mesurée lors du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) doit être portée à la connaissance de l’acquéreur.

Enfin, la rénovation énergétique de l’habitat va sensiblement améliorer le confort de vie. La disparition des ponts thermiques, la maitrise des courants d’air, la stabilité de la température intérieure et la résolution d’éventuels problèmes liés à l’humidité vont favoriser un environnement plus sain et agréable à vivre.

Panorama des aides financières

Le pacte énergie solidarité est un dispositif original qui permet aux ménages modestes d’isoler leur habitat notamment en traitant les combles perdus. Ainsi comme on peut en voir le détail sur : www.prime-isolation.fr, pour 1 euro symbolique, il est possible d’isoler jusqu’à 70 m2, et 10 euros au-delà par mètre carré supplémentaire.

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) est lui prévu pour les propriétaires occupants et locataires, et permet de déduire, pour un plafond de 8000 euros, 30 % des dépenses d’équipements et de main-d’œuvre. Il faut que les travaux soient effectués par des professionnels qualifiés RGE.

L’écoprêt à taux zéro est une facilité de financement accessible aux propriétaires pour un montant maximal de 30 000 euros.

Le programme Habiter Mieux pour les propriétaires permet d’obtenir une subvention de 10 000 euros sous conditions de ressources, complétée par une aide de 16 000 à 2000 euros. Les travaux doivent permettre une amélioration énergétique du logement d’au moins 25 %.

Un nouveau dispositif : le coup de pouce économies d’énergie

En complément aux aides mentionnées ci-dessus, une prime exceptionnelle sous conditions de ressources a été lancée le 23 février 2017. Transitoire (elle n’est valable que jusqu’au 31 mars 2018), elle est intéressante pour beaucoup de ménages, car le plafond de revenus est relativement élevé (pour une famille de 4 personnes, il est de 49 620 euros en Île-de-France et de 37 690 euros dans les autres régions). Pour justifier les revenus qui ouvrent droit, il faut produire les avis d’imposition (ou de non-imposition) de l’ensemble du foyer sur l’année N-2 ou N-1. Un avis de situation émis par l’administration fiscale est également admis. Le devis et les travaux doivent être effectués par un professionnel RGE qui établira les factures. Celles-ci serviront de justificatifs pour recevoir la prime.

Les montants des primes minimales sont de : 50 euros pour un radiateur électrique à régulation avancée électronique, 100 euros pour un programmateur centralisé pour radiateurs électriques, 800 euros pour le remplacement d’une chaudière par une autre à haute performance énergétique, 1300 euros s’il s’agit d’une chaudière neuve biomasse de classe 5.